- alyte
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• 1845; lat. zool. alytes, du gr. alutos « qu'on ne peut dénouer »♦ Zool. Batracien d'Europe (anoures), appelé aussi crapaud accoucheur, qui porte enroulés autour de ses pattes les chapelets d'œufs pondus par la femelle.⇒ALYTE, subst. masc.ZOOL. Petit batracien anoure communément appelé crapaud accoucheur, parce que c'est le mâle qui, après avoir enroulé, au fur et à mesure autour de ses cuisses postérieures, le chapelet des œufs pondus par la femelle, les surveille, ainsi posés, jusqu'à leur éclosion :• Tout près, derrière la levée ténébreuse, les petits alytes du soir commençaient à scander leur cantilène monotone et pure.M. GENEVOIX, L'Aventure est en nous, 1952, p. 13.Prononc. ET ORTH. — [alit]. Ce mot se rencontre également sous la forme alytès [
] (en dernier lieu ds Nouv. Lar. ill.) ou, plus fréquemment, la forme alytes.
Étymol. ET HIST. — 1838 zool. (Ac. Compl. 1842).Empr. au gr.« qui ne peut être délié » (Iliade, 13, 37 ds BAILLY), c.-à-d. délivré des œufs avant leur éclosion.
BBG. — BÉL. 1957. — BOUILLET 1859.ÉTYM. 1838; grec alutos « qu'on ne peut dénouer ».❖♦ Zool. Batracien appelé crapaud accoucheur, qui porte, enroulé autour de ses pattes postérieures, un chapelet d'œufs pondus par la femelle, et qui les surveille jusqu'à leur éclosion. — N. sc. || Alytes obstetricans. — On écrit aussi alytès [alitɛs].0 Parfois les têtards ont une taille supérieure à celle des adultes (Pelobates, Pelodytes), cette disposition atteint un très haut degré chez l'Alyte dont le têtard mesure 170 mm pour un adulte de 70 mm.Jean Guibé, les Batraciens, p. 21.
Encyclopédie Universelle. 2012.